Dans la première partie de cet article je te parlais des freins, les peurs de s’exposer et de s’affirmer d’avantage, la peur du jugement, l’humilité, la pudeur… Dans cette seconde partie, j’ai envie de te demander : “Allez, qu’est qu’on risque???”.
Je sais que ce qui freine un certain nombre de créateurs à aller plus loin dans l’expression de leur identité, c’est cette peur de s’exposer, de montrer ses faiblesses, ses peurs, d’exposer sa vulnérabilité, mais aussi d’exposer ses forces et sa personnalité profonde. Tout ça par pudeur, par humilité.
As-tu déjà ressenti un certain malaise lorsqu’on te demande “Tu fais quoi dans la vie?”. Moi, oui, souvent. Pour deux raisons : parce qu’avoir un métier un tant soit peu artistique n’est pas vraiment considéré comme un métier et parce qu’on a tendance à mesurer l’intérêt d’un travail à l’argent qu’il rapporte.
Je rebondis aujourd’hui sur une publication vue sur les réseaux sociaux. Elle m’a fait réagir, car elle est tout à fait symptomatique de ce pourquoi selon moi, les artisans d’art ont tant de mal à vivre de leur savoir-faire.
Il ne faut pas attendre après l’argent ou les avantages quels qu’ils soient de la part des institutions. Il ne faut pas les attendre pour faire ce pour quoi tu es fait. Il ne faut pas non plus attendre que le public soit “éduqué” pour agir, ou je ne sais quelles autres échappatoires. Tout ça…
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